Pornarina : la-prostituée-à-tête-de-cheval



I.

Pornarina : la-prostituée-à-tête-de-cheval paraît chez Denoël en juin 2017. Il a reçu le prix Sade du premier roman la même année.

J’en parle dans l’émission de François Angelier Mauvais Genres et en interview sur Just A Word.

 Pornarina paraît en poche chez FolioSF en mai 2019.


II.
Citations presse et chroniques

“Sans être dans une démarche particulièrement féministe, ce roman a quand même le mérite de réhabiliter le rôle des femmes dans l’univers de la perversion.”

“Un thriller postmoderne raffiné.”

“Un premier roman taré et magnifique.”
 
“Si Jérôme Bosch s’était mis à la littérature au vingt-et-unième siècle, il aurait écrit Pornarina.”
 
“Départ en trombe que ce premier roman noir dans la grande tradition gothique, macabre et sadienne.”

Pornarina prend le genre du néo-gothique et, plutôt que de lui tordre un peu facilement le cou ou de lui tirer la langue, lui refait une nouvelle tête et le couronne royalement.”

“Nous évitant les détails inutiles, il ne sombre pas dans le gore tout en distillant son poison avec habileté. On reste accroché. Malgré les tensions, la lecture s’emballe.”

“L’imagination débridée de l’auteur donne naissance à des pages véritablement sublimes. On pense réellement à Sade, Baudelaire, Lautréamont et, plus proches de nous, à Bataille et à Pierre Bourgeade.”

“Cette traque morbide voire jouissive est quelque chose de jamais vu.”

“Un univers entre Le Silence des agneaux, Dracula, Freaks, La Famille Addams et Eyes Wide Shut.”

“C’est une histoire à tiroirs qui se lit comme un immense catalogue de pratiques intimes, sexuelles et sadiques ; catalogue de caractères, entre névroses et perversion ; catalogue d’histoires extraordinaires qui nous mènent de Sade à Edgar Poe.”

“C'est le roman le plus barré et le plus déviant qui soit. Un mélange de comédie macabre, de polar et de conte érotique qui fonctionne à merveille. Quand La Famille Adams rencontre Basic Instinct, ça donne une perversion de haut niveau et une excitation malsaine, très malsaine…”

 “On oscille entre fascination et répulsion.”

“Œuvre malade, déviante, dérangeante, Pornarina a les défauts de ses qualités. Clivant au possible, le premier roman de Raphaël Eymery a l'audace de choisir d’explorer des voies de traverses, peignant en noir et en sang une Europe divisée entre vieux mythologistes et criminologues modernes. Une expérience à tenter, un fantasme à assouvir.”

“La fascination de Raphaël Eymery pour l’horreur et ses traces, pour la monstruosité incarnée fait oeuvre dans cette traque obsessionnelle du bizarre qu’est Pornarina. Elle n’est pas qu’accumulation de morbide : le dévoilement progressif des personnages et le crescendo narratif construisent une intrigue toujours plus sanglante, parfois déstabilisante tant ces pornarinologues dépassent l’entendement en créant ce qu’ils traquent pour enfin s’accomplir.”

“On trouvera ici l’occasion rêvée d’embarquer dans une sorte de train fantôme aux mille et une perversions où la frontière séparant les véritables monstres des humains normaux aux pratiques déviantes a tendance à se confondre dans la porosité d’une dépravation devenue le leitmotiv de l’existence.”

“Une lecture singulière dans un paysage littéraire SFFF francophone qui peine parfois à se renouveler ou qui tombe dans la facilité. Pornarina est osé et ça fait plaisir.”

“Ce roman devrait dérouter pas mal de monde, forcément, mais il aborde aussi, sous ce vernis bien glauque, des thématiques très fortes, sous un jour contemporain, mais finalement, intemporelles et universelles. Ce qui fait toute sa force.”
appuyezsurlatouchelecture.blogspot.fr

“Ce livre n’est pas à mettre entre toutes les mains : ce n’est pas juste une enquête un peu noire sur Pornarina. On assiste à des scènes bizarres, voire malsaines, à des discours dérangeants et régressifs, à des actes de folie extrême. On ne s’attend tellement pas à tout ce qui s’y déroule. Cette lecture a été un vrai délice pour moi que l’étrange et la folie fascinent !”
FungiLumini, livraisonslitteraires.wordpress.com

“Pornarina est un roman qui sort des sentiers battus et n’est pas à mettre entre toutes les mains. Ses indéniables qualités stylistiques et philosophiques se heurteront aux valeurs traditionnelles des lecteurs et ne pourront pas le laisser indifférent.”

Pornarina est un véritable OVNI littéraire, un livre à nul autre pareil, dont la fréquentation suscite la gêne, voire le dégoût, en même temps qu’un magnétisme troublant.”
Wagoo

“Une plongée érudite au cœur de la déviance.”

“Une famille Addams, en version plus dérangeante et criminelle.”

“Sincèrement quelqu’un pourrait-il me dire de quoi il en retourne ? Près de 200 pages dans un brouillard complet. Rarement livre m’aura paru aussi hermétique et je suis bien incapable d’en dire quoi que ce soit.”
— francksbooks.com

“Un très bon premier roman cependant, sombre, glauque et sans espoir.”
— Nuits Argentées

“C’est beau et c’est ignoble. C’est sanglant mais poétique. C’est tout en dualité et en ambivalence.”

“Attention ! Amateurs d’horreur, de frisson et d’ambiance steam-punk déglinguée, ce très bel ouvrage, véritable catalogue d’atrocités, bestiaire effroyablement documenté, est fait pour vous !”

“Plus qu'un roman sans doute, c'est un cabinet de curiosités macabres, qui brasse et embrasse des références multiples, un véritable freakshow dénaturé.”
— Estelle Faye


III.
Résumé

Depuis des décennies, Pornarina ensanglante secrètement l’Europe. Les rares à connaître son existence — les pornarinologues — l’ont surnommée la-prostituée-à-tête-de-cheval. Elle serait coupable de dizaines d’homicides.
À plus de quatre-vingt-dix ans, le Dr Blažek est un tératologue renommé. Il vit dans un château fort avec sa fille adoptive : Antonie, vingt-quatre ans. La jeune contorsionniste assiste le docteur dans sa traque obsessionnelle de Pornarina, mais s’éloigne bientôt de son père adoptif, rebutée par la déviance des pornarinologues.
Trouvera-t-elle son salut dans la mystérieuse figure de la-prostituée-à-tête-de-cheval ?

Incroyable voyage au cœur d’une famille Addams européenne, comédie macabre qui ressuscite la grande tradition française du Théâtre de Grand-Guignol, Pornarina séduit par son audace littéraire, sa constante inventivité et explore, sur fond de guerre des sexes, le thème de la mythification des tueurs en série.


IV.

Je tournais depuis longtemps autour d’un personnage de savant fou, spécialiste de la monstruosité humaine, tératologue. Ainsi est né le Dr Franz Blažek. Je tournais depuis longtemps autour d’une grande figure fantastique, sorte de Dracula ou de créature de Frankenstein, mais avec une dimension monstre sexuel affichée. Ainsi est née la-prostituée-à-tête-de-cheval.